Marie Madeleine

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MARIE MADELEINE
Laissez-moi d’abord me présenter : je suis Marie, de la ville de Magdala. Tout le monde m’appelle Marie-Madeleine. Je connaissais Jésus depuis plusieurs années. Je l'ai observé avant d’aller vers lui, il ressuscitait les morts, guérissait les malades, et chassait les démons. C’est pour cette raison que je me suis jetée à ses pieds ! Et il m’a délivrée !
Mais les chefs de mon pays n’étaient pas contents du tout, ils avaient peur ; alors ils l’ont condamné ! Les soldats l’avaient arrêtée comme un voleur ! Et ils l’ont crucifié ! J'étais restée debout devant Sa croix à Le regarder mourir, Son corps torturé par la douleur. J'avais pleuré en voyant tant de méchanceté à son égard. Les soldats romains furent tellement inhumains. Les gens de mon peuple ne L'ont pas mieux traité. Les chefs des prêtres et les scribes se moquaient de lui, ils Le haïssaient tellement.
Quand il est mort sur la croix, un des Juifs se présente. Je pense qu'il s'appelait Joseph. L'homme montre au centurion un document venant du gouverneur lui donnant la permission d'inhumer Jésus dans le tombeau de sa famille. Nous le suivons les autres femmes et moi, parce que nous voulions savoir exactement où il allait le mettre.
On a bien vu qu’il avait déposé le corps sans prendre soin de lui. Mais nous L'aimions trop pour ne pas lui préparer une sépulture digne de Lui. Alors, dimanche, le soleil se levait à peine, lorsque nous nous sommes mises en route. Nous étions déjà loin sur le sentier encore obscur qui menait au tombeau de Joseph, lorsque nous avons réalisé que nous avions oublié un détail important. Joseph avait fermé le tombeau avec une immense pierre. Comment ferions-nous pour enlever cette pierre ? Tout en pressant le pas, nous en parlions nerveusement. Nous nous sommes dit qu'on trouverait bien un moyen.
Mais quel étonnement en arrivant au tombeau ! La pierre ne fermait pas le tombeau. Elle avait été roulée plus loin. Pas seulement roulée mais basculée en dehors de son trou. Les gardes qui le surveillaient avaient disparu. Pendant qu'on essayait de comprendre le mystère de la pierre, deux hommes apparurent soudainement, vêtus de tuniques blanches éblouissantes. Elles ne ressemblaient pas aux toges des soldats romains, ni aux grandes soutanes blanches des Pharisiens. En fait, je voyais bien que ce n'étaient pas du tout des hommes, c'étaient des anges! Les anges nous ont réconforté en nous rappelant que Jésus avait dit qu'Il ressusciterait. Un des anges nous dit de regarder à l'intérieur du sépulcre. Pendant que les autres regardaient, je cours avertir Pierre et Jean. Quelques minutes plus tard, je reviens avec eux, convaincue que quelqu'un avait volé le corps de Jésus. Les linges étaient là, pliés avec soin, mais le sépulcre était vide. J'étais abasourdie. Qu’est-ce qu’on a fait de mon Sauveur ? Où est-ce qu’on mis son corps ? Pourquoi le voler ? Où était-il parti ? Je commençai à pleurer. Alors, j'entendis une voix derrière moi: "Femme, pourquoi pleures-tu? "
Je pensai que c'était le jardinier.
"Seigneur, qu'as-tu fait de Lui? " lui demandai-je.
Même s’il faisait tout à fait jour, je ne pouvais pas voir à cause des larmes qui m'embrouillaient la vue.
Il dit mon nom. " Miryam. "
C'était mon nom en araméen, le nom que mes parents et mes amis utilisaient avec moi. Un jardinier ne me parlerait pas en araméen. Ni un romain. Il ne pouvait s'agir que d'une seule personne. Je me suis tournée vers mon Sauveur ressuscité et je lui dis avec adoration: "Rabbouni."
Mon coeur se remplit d'un sentiment d'humble adoration. Mon Seigneur, mon Maître, mon Sauveur, Il était là, devant moi, vivant!

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